samedi 28 février 2009

Profiter de Montréal

En plus (en plus quoi ?!), on peut en profiter vraiment comme on veut, de Montréal. Vous voyez, là, présentement, je me prépare à rédiger un travail de session de 12 pages, seul, dans ma cuisine, devant mon portable qui, lui-même est posté devant ma porte patio qui me garoche un soleil des plus annonciateurs d'un printemps imminent, en écoutant ma liste de lecture 4 étoiles sur Itunes. Bien sûr qu'on peut faire tout ça dans toutes les grandes villes du monde. Bien sûr. Mais le mot clé dans tout ça, c'est "seul". Le niveau de vie que je mène en ce moment est bien trop bas pour que je puisse habiter seul dans une autre grande ville que Montréal. Je suis en plein coeur du Village gai au centre-ville et je suis l'heureux locataire d'un 4 et demie. Je peux même mettre des économies de côté !
Évidemment, y a pas que l'argent, mais il n'arrive pas très loin dans mes priorités ces années-ci. Je me rends compte du bien-être que procure la possibilité de vivre et pas seulement survivre. Alors même si mon niveau de vie a augmenté, il serait bien insuffisant pour habiter dans les mêmes conditions à Toronto, à San Francisco ou même à Mumbai ! C'est un peu extrême tout ça, mais n'empêche qu'on ne se fait pas chier à Montréal. C'est quand même 40% de célibataires qui composent notre ville. Vous imaginez le nombre de personnes qui habitent seules ? Bon, ils n'habitent probablement pas tous tout seul, mais j'en connais un bon nombre dans cette situation.
C'est en partie vrai pour moi aussi. Car s'il est vrai que j'habite seul, je ne suis pas célibataire. Oh que non ! J'ai un merveilleux tit homme de bientôt 24 ans dans ma vie. Ça déménage au début, mais ça se place avec le temps. Je suis son premier "vrai" chum. Et je dois dire que je suis plutôt pris dans les filets. Il m'a très correctement hameçonné. Et c'est tant mieux, je l'aime !
Voilà un autre avantage de Montréal. Homosexualité et Égalité ne font qu'un.
Ne vous inquiétez pas, j'aurai parfois des mots durs pour Mon Montréal. Mais pas maintenant. On ne fait pas un blogue par négativisme. En tout cas, pas moi.
À bientôt xx

jeudi 26 février 2009

Montréal blanc

Montréal, c'est aussi l'hiver. C'est parce qu'il est présent ces temps-ci qu'on en parle tant. L'hiver à Montréal nous oblige à faire un retour sur nous-même. C'est le grand retour de l'ours, on dort. Mon ami, lui, il est exactement comme ça. Sur Panet, avec sa grande fenêtre, il reçoit tout le soleil dont il a besoin pour survivre pendant des mois. Il se couche sur son sofa de cuir brun en coin, vous savez en deux parties, et il dort. Devant la fenêtre. La bedaine à l'air. Si vous le voyiez, vous croiriez voir une loutre. C'est un hivernateur né ! Mais ces moments-là nous forcent à retourner sur les mois passés. Ils nous forcent à faire un retour puisque nous sommes enfermés la moitié du temps à l'intérieur. C'est très particulier, l'hiver. On ne peut pas dire qu'il fait chaud, mais on ne peut pas dire qu'il fait froid non plus. C'est chaud partout, sauf à l'extérieur. Mais l'hiver, c'est bien plus qu'un climat nordique.
C'est tout un monde, l'hiver. C'est très différent de l'été, où tout semble tellement plus facile. En habitant dans un pays nordique, on apprend à prévoir un temps pour s'habiller avant de sortir. On apprend que passer la moppe n'est vraiment pas un moindre mal, surtout dans l'entrée quand un amas de petites pierres de calcium entrent dans les semelles de bottes et qu'elles deviennent comme une craie sur un tableau. On apprend à avoir des mouchoirs sur soi. Mais surtout, et surtout, on apprend le tarif des salons de bronzage. Car il est vrai, à la fin de l'hiver, je me fais peur moi-même. J'ai besoin de retrouver des couleurs avant que le chaud soleil du printemps n'envahissent mon esprit et me fasse danser. Je vais certainement y revenir de ce sentiment d'euphorie qui anime les Québécois au retour du printemps. C'est comme une bataille gagnée à chaque fois. En attendant, je retourne aux problèmes de la Caisse...

mardi 24 février 2009

Quel parti ?

J'ai appris aujourd'hui que la plupart des partis politiques municipaux mouraient lorsque leur chef quittait le navire. On a annoncé la démission de Mario Dumont, bientôt ex-chef de l'ADQ, à la télévision ce soir et on comparait la situation de son parti (provincial) avec celle des partis politiques municipaux. Tout ça pour dire que j'ai enfin compris pourquoi je n'arrive jamais à me souvenir des noms de partis politiques à Montréal. Je me souviens des maires (Drapeau, Doré, Bourque, etc.), mais jamais de leur équipe ni de leur de leur nom de parti.
Peu importe ce qu'on dira à leur sujet, nous avons eu de bons maires en ville ! Me semble que les trois cités plus haut ont fait du bon boulot. Bien sûr qu'ils ont fait des conneries. Mais ils ont aussi fait de grandes choses... et pas nécessairement en tant que maire. Je pense au Jardin botanique, par exemple. Y a-t-il plus bel après-midi d'été que celui d'aller s'étendre sous un arbre dans ce somptueux jardin pour y bécoter son amoureux ou tout simplement pour écouter son Ipod ou espionner les fourmis ? C'est vraiment génial, cet endroit-là. En plus, c'est dans l'est. On l'oublie un peu trop souvent notre est !
N'hésitez pas à m'écrire ! Je pense bien que j'aurai du plaisir à vous lire tout autant que j'en ai eu à écrire ce premier petit bout d'universalité :) Ah oui et, en passant, si vous voyez des fautes, merci de m'en avertir. J'aime bien le français et je trouve qu'il est encore plus beau quand il est sur son trente-six :)

mercredi 18 février 2009

C'est un départ !

Mon Montréal. Comme Mon mononcle ou Ma matante. Au Québec, c'est parfois comme ça qu'on dit. Bienvenue sur Mon monblogue !