bloguons. C'est un superbe samedi avec soleil radieux, un ciel bleu, une température qui s'approche des fonds marins, genre -3000 degrés celsius et je suis malade. Je crois que j'ai la gastro. À chaque fois que ça m'arrive, comme je suis gai et qu'on me rabat les oreilles avec le sécurisexe depuis ma jeune enfance, je m'inquiète toujours dudit virus. J'aimerais bien pouvoir me concentrer sur autre chose que ce satané VIH, mais à chaque fois la même pensée me revient. Alors je l'affirme publiquement, j'ai une gastro. Point.
Ça me fait un peu chier, sans mauvais jeu de mots, parce que j'ai beaucoup de difficulté à me reposer. J'ai de la difficulté à prendre soin de moi. Alors quand je suis obligé de le faire, ça me culpabilise. Bon, je ne vais pas écrire un roman là-dessus, ça arrive à tout le monde de culpabiliser. Mais ça me fait du bien de rappeler à qui veut bien l'entendre - ou le lire - que c'est parce que je suis malade que je suis échoué sur mon sofa. Sinon, je serais au moins allé m'échouer dans un café à regarder les gars entrer et sortir et en faisant semblant de lire un roman. Vous faites ça aussi ? Oui, je sais. C'est très commun dans Centre-Sud et sur le Plateau.
Parfois, je fais des mots croisés aussi. Mais pas dans un café. C'est moins... in, mettons. J'ai quand même une certaine fierté. Je ne sors pas dans le Village sans avoir fait tout ce dont je suis en mesure de faire pour attirer le regard. Et comme j'y habite, je suis constamment sur mon 36. Par contre, une fois rentré à la maison, le pantalon de pyjama reprend son trône. Ça se compte en secondes. Il est tellement plus confortable qu'une paire de jeans. Tout ça pour dire que si vous débarquer chez moi à l'improviste il y a fort à parier que vous tombiez sur mon pantalon de pyjama assortis de bas de laine achetés à La Cordée. Ze bas de laine. De plus, si c'est le soir que vous tentez de vous introduire dans ma demeure, vous y trouverez vraisemblablement un Bodum de thé vert et un petit verre pour boire la délicate infusion.
Je n'ai jamais vécu un hiver aussi pantouflard. Pourtant il me fait un bien immense. ... ... ... ... Désolé pour cette pause, j'étais à la toilette, j'ai une gastro, vous vous souvenez ?
samedi 30 janvier 2010
samedi 23 janvier 2010
Étrange sensation de liberté
Étonnante que cette étrange sensation de liberté qui nous berce lorsque au même moment tous les besoins sont satisfaits. On flotte, on respire. C'est plus qu'un orgasme. En fait, je crois que je n'ai jamais atteint un jour le grand orgasme, même si je suis un gars ! Mais bon, ça c'est une autre paire de manches.
Une étrange sensation de liberté, disais-je. Étrange parce qu'elle apparaît tout d'un coup, sans qu'on le demande. Bien sûr, on s'y attend, mais c'est soudain, instantané. En tout cas.
Une étrange sensation de liberté, disais-je. Étrange parce qu'elle apparaît tout d'un coup, sans qu'on le demande. Bien sûr, on s'y attend, mais c'est soudain, instantané. En tout cas.
mardi 12 janvier 2010
free
Pour une raison toute personnelle. C'est un beau mot, free.. Lourd et tellement léger à la fois
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